Votre groupe/chanson/album/morceau du moment

Une version originale des 4 saisons, retouchée et ''synthétisée'', j’espère que l'orthodoxie baroque ne m'en voudra pas !

Tom Waits, la classe

Dans un style complètement différent : Stupeflip, groupe qui mêle le grotesque à l'inquiétant, sur fond de mystères initiatiques sectaires et de prophéties annonçant l'avènement prochain d'une nouvelle ère : l'ère du Stup'. Et pour que tout cela puisse s'accomplir, il faudra bien sûr récupérer les inestimables clefs du mystère au chocolat, que les adeptes de la région Nord ont dérobées...

"en perse et inspirées d’une poésie de Rûmî, de cette chanson signée Nu, un artiste allemand d’origine iranienne"

http://www.lespersiennes.com/musique-en-ecoutant-man-o-to-x-nu-amours-toi-moi/

"Cette musique rit, pleure, danse et souvent, prie. Elle vient des Branles, des Pavanes, basses-danses et autres passemezze du XVe siècle. Les mots de Michel-Ange qu'elle transporte, nous touchent comme toute parole vraie et universelle." Philippe Eidel

Un classique de la musique dite "minimaliste". Compositeur estonien. Vous en pensez quoi ?

Pfiouu c'est divin Josselin je peux l'écouter inlassablement cette Tabula rasa I

Perso j'ai un blocage avec Arvo Pärt depuis que j'ai dû écouter son Miserere en boucle pour mes cours de musique au lycée, mais ce morceau passe bien. Niveau musique minimaliste, voilà mon œuvre préférée : City Life de Steve Reich.

Ravis que ça vous plaise. Pour ce qui est de ta musique Jérémy, j'aime bien, c'est très impressionnant de rassembler en un seul titre des morceaux aussi ... hétéroclites.
S'il faut continuer sur la lancée minimaliste :



Cette musique a l'effet très particulier chez moi qu'elle me fait avoir une vision / image mentale très nette : En l'écoutant je vois un paysage assez désertique, sec, avec des roches grises et brunes, au début je vois une personne qui marche, et au fur et à mesure que la musique avance il y a un dézoom progressif, l'image se charge de plus en plus d'individus qui se déplacent tous dans la même direction en silence, mais sans savoir exactement où ils vont.

Précisons aussi que Varg s'inspire beaucoup de Tolkien, c'est l'auteur qui lui a ouvert la porte au folklore Nordique bien qu'il ait sacrément bien dérivé. je l'aime beaucoup surtout qu'avec juste l'amplificateur il a su enregistrer de bons albums, à croire que la prison l'a vraiment bien inspiré mais ça lui a permis d'avoir un peu de temps devant lui pour creuser et se cultiver un peu.

C'est un mec qui a beaucoup de charisme malgré sa dérive raciste, son appartenance aux NSBM et son arrestation en France où l'on pensait qu'il était proche de Brievik et connaissant la pensée de ce mec (Vikernes) ça aurait pu mais non ils sont dans deux branches extrémistes bien distinctes, et puis il faut séparer le personnage de son oeuvre quand on entend ce genre de bijou.

Bon je vais vous balancer un peu une diva Française, un enfant du Rock Perdu, comme je les aime, un ovni de la musique, Alain Kan, qui a disparu le 14 avril 1990 selon la légende "aperçu pour la dernière fois sur le quai de la station de métro Châtelet...Et puis, plus rien... Évanoui dans la nature, évaporé corps et âme..."
Un disparu, un de plus, mystérieusement, suicide oui peut être, mais pas de corps.



Bref il a surtout été un précurseur de la promotion de l'homosexualité et de la débauche en musique. Il aurait eu quelques liens avec David Bowie avec qui il aurait écrit des chansons.
Androgyne au visage creux sous cocaïne, il est un personnage attachant qu'on aurait voulu d'avantage connaitre.

Tiens, c'est marrant que tu parles de "dérive raciste". C'est quand même un mec qui entend vouloir dépasser le nazisme parce qu'il trouve que c'est trop chrétien. (et je passe son CV de meurtrier-brûleur d'Eglise). On est loin de la crise d'ado.

Le problème c'est que pour cet artiste, excepté Umskiptar (c'est d'ailleurs le seul album que je peux écouter sans avoir envie de vomir et c'est pour ça que je me suis permis de le poster), on peut pas réellement séparer l'oeuvre de l'auteur puisque sa musique transmet une forte idéologie.

La plupart du temps, on condamnerait tout de suite tant l'artiste que l'oeuvre - et c'est peut-être parce que Varg est probablement la personne la plus dérangée et proportionnellement la plus charismatique du métal actuellement (et encore plus à sa sortie de prison en 2004) qu'on a eu tendance à passer le personnage sous silence. Je me demande vraiment si on doit toujours chercher à séparer l'auteur de l'oeuvre dans ce genre de cas.

Je soutiens le mot dérive raciste mais après quand cela doit commencer (à noter que cette dérive s'est vérolée) ? C'est dès son enfance qu'il a amputé une bonne partie de l'oeuvre de la vision de Tolkien, il s'est totalement imprégné de JDR et d'une relecture parcellaire de l'oeuvre, c'est assez original,  avant que cela devienne purement une véritable errance, c'est passé du spirituel pagano-antichrétien à une ambition politique néonazi, c'est surtout une haine du christianisme qui l'a poussé quelques années plus tard à se concrétiser dans des groupuscules puis à de véritables mouvements du style NSBM, et encore je dis qu'il a "adhéré" alors qu'il a été récupéré comme leader alors qu'il garde salement ses distances même si je pense qu'il a franchi la frontière depuis un petit moment.

Même s'il est difficile de faire la distinction entre "l'artiste et son oeuvre" et "l'homme qu'il est" alors ouais c'est compliqué mais il a toujours tenu une frontière assez claire et bien tracée pendant plusieurs années et ça s'est bien tenue jusqu'à une date que je ne peux pas oublier qui est mai 2011 quelques jours avant ou après la sortie de Umskiptar où il a fait la promotion ouverte de Le Pen sur son site avec son message adressé au "Peuple de France", et c'est là que j'ai pas trop voulu approfondir la suite de ce qu'il a fait, j'ai compris que cette fois-ci il avait clairement balayé la frontière à partir de cet album.

Bon, débats idéologiques mis à part, dans le genre "vieux morceaux indémodables que tout le monde connaît et carrément badass" ;



Je vous assure que même faire la vaisselle de l'amicale sur ce morceau devient quelque chose d'absolument rock'n roll.

Sinon, dans le genre lyrico-printanier "Nous sommes sur un tableau de Fragonard", il y a Debussy.

Mini playlist avec pour seule unité de rassembler trois super morceaux !

Je suis retourné dans mon chez moi ce week end où l'on m'a dit de me reposer, j'ai essayé de faire cet effort une petite heure. Ça n'a pas marché, la guitare pas possible. Alors je me suis dirigé vers mon coffre (oui oui j'ai un coffre avec une très très très grosse collect de Manson (single bootleg etc, cd rareté)) j'ai fait un truc que je n'ai pas fait depuis bien belle lurette. Ouvrir son coffre, prendre un CD, le mettre dans une chaine hifi et me coucher sur mon lit.

Ces simples gestes m'ont montré qu'un simple clic sur un fichier mp3 c'était trop dénaturant pour l'artiste et pour la musique de façon générale.

Sur ce, Portrait of an american Family - Lunchhbox / Get your Gunn





Bref ce repos n'a marché qu'une demi heure. Tant pis.

C'est chouette, ce topic est tellement vivant qu'on pourra bientôt renommer le forum en "Forum des étudiants en musicologie", hahahaha. Pardon.

Oui je suis bien d'accord, j'écoute la musique en grande partie sur format vynil, j'ai hérité de la grande collection parentale et je me suis pris d'affection pour le tourne-disque. C'est tout un rituel qui peut sembler parfois fastidieux que de retirer la galette, la poser précautionneusement, enclencher la machine, etc. mais psychologiquement je prend beaucoup de plaisir à écouter.

En ce moment j'écoute la musique de Barry Lyndon, très bon film dit en passant, j'ai toute la bo sur vinyle. Prochaine soirée on refait un coup de pub officiel avec Sawsane l'intimidante.